A l'occasion de l'anniversaire de la région Hauts-de-France, nous avons voulu vérifier in situ si la situation des usagers des TER Picardie s'était améliorée. Chaque matin et chaque soir, nous publierons une vidéo tournée par Elisabeth qui prend le train à Chantilly pour aller travailler à Paris.
Pendant longtemps, être un usager des TER ou des Intercités en Picardie était synonyme de galère sans fin. Une situation à laquelle Xavier Bertrand, alors en campagne pour les régionales, avait décidé de mettre fin : après l'emploi, le TER et les Intercités était une priorité pour le nouvel exécutif régional.
C'est ainsi qu'il a repris l'idée du Triple A : "Assis, A l'heure et Avertis" de l'association d'usagers SNCFVamtuer avec en ligne de mire le confort des utilisateurs des TER des Hauts-de-France. Si en juin 2016, le Conseil régional a signé une convention plus contraingnante en matière de confort des rames, de régularité des trains et des horaires, ce n'est toujours pas une sinécure de prendre chaque matine et chaque soir un TER ou un Intercité.
Suivez donc le quotidien d'Elisabeth, usagère des trains régionaux depuis 14 ans. Cette membre de l'association SNCFVamtuer prend chaque matin le train à Chantilly dans l'Oise pour se rendre à son bureau à Paris et fait le trajet inverse chaque soir. Logiquement, elle devrait mettre 25 minutes pour faire ces quelques kilomètres. Mais comme vous allez le voir, pas un jour sans que le temps de trajet ne soit plus ou moins rallongé :